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Derniers changements apportés aux critères d’admissibilité

Les critères d’admissibilité sont révisés régulièrement en fonction des dernières données scientifiques. Il arrive donc que des personnes qui ne pouvaient donner par le passé puissent maintenant le faire. Voici les derniers changements annoncés.


Retrait du critère concernant la « maladie de la vache folle »

4 décembre 2023

Les personnes qui ne pouvaient pas donner de produits sanguins en raison principalement de facteurs de risque géographiques liés à la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) peuvent maintenant le faire.

Cette mise à jour s’applique à ceux et celles qui ont voyagé, vécu ou reçu une transfusion en France, au Royaume-Uni ou dans un autre pays de l’Europe de l’Ouest entre 1980 et aujourd’hui.


Assouplissement du critère concernant le diabète

4 décembre 2023

Ce changement permet à plus de personnes atteintes du diabète de donner des produits sanguins. Il facilite l’application du critère en collecte et permet de mieux cibler les risques pour ceux et celles qui donnent ou qui reçoivent des produits sanguins. Il se divise en trois parties :

  • Diabète de type 1 (ou diabète juvénile) : considérant le retrait du critère sur l’utilisation de l’insuline bovine (dans le cadre des modifications concernant la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob), les personnes atteintes du diabète de type 1 peuvent se qualifier au don si elles ne présentent pas de facteurs de risque compromettant leur sécurité ou celle des receveuses et des receveurs.

  • Diabète de type 2 (ou diabète sucré) : le critère a été simplifié pour faciliter l’évaluation du contrôle du diabète chez les donneuses ou les donneurs et il permet désormais de mieux identifier les personnes présentant un risque plus élevé de complications après le don ou de réaction transfusionnelle pour les receveuses ou les receveurs.

  • Diabète de type autre que 1 ou 2 : l’état de santé de ces donneuses et donneurs est désormais soumis à une évaluation par le personnel médical ou son délégué afin qu’il détermine l’approche la plus sécuritaire tant pour la personne qui donne que pour celle qui reçoit des produits sanguins.


Retrait du critère concernant les hommes ayant eu des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) et mise en place de questionnaires non genrés pour le don de produits sanguins

4 décembre 2022

Dorénavant, chaque personne répond aux mêmes questions – quels que soient son sexe, son genre et son orientation sexuelle– et doit indiquer si elle a eu un nouveau ou une nouvelle partenaire ou plusieurs partenaires sexuels au cours des trois derniers mois. Si tel est le cas, elle doit indiquer si elle a eu des relations anales au cours des trois derniers mois. Ce changement permet une approche plus inclusive pour les personnes issues des communautés LGBTQ+.

Évaluation basée sur le risque individuel

L’admissibilité aux dons de produits sanguins est maintenant fondée sur une évaluation individualisée des comportements à risque, plutôt que sur une évaluation de groupes ciblés.

La nouvelle approche fait en sorte que toute personne – quels que soient son sexe, son genre et son orientation sexuelle – qui se présente pour faire un don de sang, de plasma ou de plaquettes se fait poser de nouvelles questions ciblant les comportements sexuels à risque.

Ce changement permet une approche plus inclusive pour les personnes issues des communautés LGBTQ+.

Nous vous posons de nouvelles questions

Les questionnaires pour la qualification aux dons de sang, de plasma et de plaquettes ont été remplacés par des questionnaires non genrés. Grâce à ce changement, chaque personne répond aux mêmes questions quels que soient son sexe, son genre et son orientation sexuelle.

Ainsi, il n’y a plus de questions spécifiques au sexe féminin ou masculin. C’est ce qui explique que des questions sur les antécédents de grossesse et les comportements sexuels à risque sont posées à toutes les personnes qui se présentent pour faire un don.

Nous posons aussi de nouvelles questions pour évaluer le risque individuel. Ainsi, on vous demandera si, au cours des trois derniers mois, vous avez eu un nouveau ou une nouvelle partenaire ou plusieurs partenaires.

Si vous répondez « oui » à l’une de ces questions, il vous sera ensuite demandé si vous avez eu des relations sexuelles anales. Si c’est le cas, vous ne pourrez pas faire de don au cours des trois mois suivant la dernière relation sexuelle anale.

Si vous répondez « non », vous pourrez faire un don (dans la mesure où vous respectez aussi les autres critères d’admissibilité).

Nous comprenons qu’il puisse être gênant ou embarrassant de se faire questionner sur des pratiques sexuelles spécifiques, mais ces questions sont essentielles pour évaluer le risque individuel et assurer le très haut niveau de sûreté des produits sanguins destinés aux receveurs.

Merci de votre soutien à la cause du don de vie!